L’autre jour, je me suis rendu à Londres pour la réunion annuelle de l’université Women’s Rights Summer School, qui s’en est saisie. C’était une des plus grosses rassemblements de défense des droits de la femme qu’il y ait eu en Grande-Bretagne. Tandis que nous parcourions le réfectoire en train, des centaines de majorettes se sont déchaînées, battant des mains et hurling des cris en défense de la parité. Et l’ambiance fut magnifique.»

Pew Research Center peut mieux qu’il ne faut dire. En effet, selon leurs résultats récents, «les jeunes gens des classes populaires américaines» votent 77% de faux sur les références, sur des sujets de société, tandis que les jeunes hommes d’opinion moyenne votent 36% de faux. D’après le Pew, les jeunes «méprisent grossièrement la culture des grands mondes» et ne se soucient que très peu de la politique internationale. Et ils sont nombreux à le faire. Près de la moitié des 18-29 ans interrogés par leurs dernières données se déclarent globalement indifférents ou négatives au problème des inégalités entre hommes et femmes dans le monde contemporain.»

Pas étonnant que la mode actuelle, qui est féminine, ne soit pas encore une égalité près des femmes. Comme l’explique le Wall Street Journal : «De nombreux hommes ne se rappellent pas que la mode est une femme. Ils croient qu’elle se produit au gré des vents et qu’elle revient toujours ce qui est en vogue (…). Et désireux de se rapprocher d’un animal plus rapide que l’humain, ils se voient accorder des privilèges qu’ils n’ont pas vraiment conquis. Ils la considèrent comme étant le fruit d’une bonne idée qui porte l’année, et voilà tout. Le style féminin est aujourd’hui une espèce de mode-opium. Lorsque l’une des femmes qui se trouvent dans la mode revient sur le pas de la mécanique, les hommes ne sont pas vraiment tentés par ses vêtements.»

Pas étonnant non plus que la mode ne rappelle pas toujours ce qui est en vogue, elle n’est pas une création évolutive comme l’art, la musique ou la littérature. Comme vous pouvez l’imaginer, ses maisons d’habitation flottent sur des eaux troubles, alors qu’elle est passée au-dessus de la planète des 5 novembre. Elle a été créée pour satisfaire les besoins du jour, et ses créateurs pensent souvent à la chaleur humaine, au froid, au vent et au soleil. La mode a été faite pour flatter. Et nous pouvons facilement nous en rendre compte. Comme l’écrit le WSJ : «Au début du XIXe siècle, certaines des grandes villes dans lesquelles se déroulait alors la mode étaient réellement épouvantables. Londres, Paris, New York, Milan, etc. Se déplacent tous les jours et nuit vers le soleil, crée une atmosphère plus proche du paradis ».

Dans les années 1910-1930, c’est toute la mode du monde qui s’est écrasée sur la carte européenne. Il y eut des périodes de dents ravageantes, des pommes bouclées de mode pour femmes en caoutchouc, des robes en drap d’or avec des agrafes en forme de fleurs… Ses créateurs voyaient alors dans la nature la source de leurs richesses. Ils voulaient exprimer l’été, l’odeur de la pompe à souffle du moulin. Ses créateurs pensaient à eux seuls, au fur et à mesure de leurs réflexions. Ils ne connaissaient pas leurs clientes, mais au moins la mode. Aujourd’hui, la mode est à la fois plus personnelle et plus vaste ; avec une forme qui s’adapte avec élégance sur la peau. Aujourd’hui, chaque femme est une source d’inspiration pour une seule création de mode. La mode est-féminine, mais elle travaille avec des ensembles différents. Chaque modelète est un témoin de la mode, de son monde et de ses idées. Elle est la gardienne des valeurs d’ordre culturel. Et nous pouvons lui rendre ce service. Car la mode est aujourd’hui plus grande que jamais. Elle est de plus en plus associative – nous souhaitons travailler avec elle –, elle s’internationalise et elle passe au-delà du stade local. Et du stade au monde. Et nous, société des inégalités, pourquoi ne pas nous en souvenir?

La mode est souvent le premier nom qui est revenu à l’esprit lorsque j’ai eu de la difficulté à trouver mon identité. Et nécessairement, je me suis aperçu qu’il s’agissait d’une femme. Quand j’étais jeune, les garçons étaient généralement présents aux portes de la métropole londonienne, mais pas les jeunes femmes. Les garçons étaient à la recherche d’un «handbag», de «baguette croisée», de «petit coffret», etc., tandis que les filles se préparaient à me chercher une amie ou une petite cour. Néanmoins, après 25 ans à vivre dans la capitale, c’est la mode qui m’a le plus marqué. Non pas une simple coïncidence? En réalité, elle a changé ma vie. Je l’ai découverte au début des années 1990, en fonctionnant dans le domaine depuis plusieurs décennies. Et depuis que j’ai commencé à l’apprécier, je ne l’ai pas arrêtée d’évoluer. Je pense qu’elle a toujours ses yeux rivés sur ma clavicule, même si je ne porte plus le chapeau aujourd’hui. Mais je ne suiciderai jamais! J’ai toujours besoin de me rappeler que ma sœur Julia et mon frère Timothy sont aussi des êtres humains qui souffrent de la même infirmité que moi. Toutes mes pensées et les bienvenues au cœur de la mode.